Le plafond est la plus grande surface de votre habitat: il se dévoile sous tous les regards comme un tableau d’art. Votre peinture se doit d’être parfaite sans camouflage possible. Comment allez-vous réussir simplement et sans trace? Je vous explique les étapes et vous dévoile les conseils avisés de deux bricoleurs seniors.
En règle général, votre plafond préfère ces deux finitions de peinture:
L’aspect brillant n’est pas recommandé pour le plafond, pour des raisons esthétiques. Une affaire de goût qui se discute;-)
Vous pouvez découvrir ces choix dans l’appartement de Fleur.
Personnellement, j’adore l’aspect satiné car ses qualités sont:
Voilà, vous êtes motivé(e) à attaquer ce plafond et hop, je vous freine déjà… et honnêtement, vous avez noté qu’il est …disons-le, imparfait! Je vous invite rapidement à faire son état des lieux.
Assurez-vous que le support à peindre soit:
Ce sont ces conditions qui assurent l’adhérence et la durabilité de votre peinture.
Si vous avez la chance d’avoir un plafond salubre, il ne vous reste qu’à:
Augmentez votre champ d’action et la rapidité de cette tâche fastidieuse de lessivage à l’aide de:
Si vous avez une meilleure astuce, partagez-la en fin de page, dans la partie commentaire 😉
Pierre vous rappelle:
Dans l'ancien, les plafonds souvent en glycéro sont destinés à recevoir le même type de peinture. Afin d'appliquer une autre propriété de peinture, il vous faut casser le gain en ponçant légèrement
Vous avez besoin de protéger votre pièce en prenant soin de:
L'un pour le bac et l'autre pour vous. Vous gagnez en rapidité d'application et confort d'exécution
Peindre votre plafond:
Je vous suggère ces gestes:
Profitez des méthodes de ces deux habitués du bricolage.
Henri vous confie:
Commencez par le coin du mur qui est face à la fenêtre. Avec votre pinceau à bout rond (à rechampir), débutez par les coins sur un carré de 1m x 1m. Ensuite, peignez avec la lumière du jour dans votre dos: vous aurez une meilleure visibilité des reflets et retouches. Vous poursuivez vers la fenêtre.
Croisez votre peinture sachant que le dernier geste doit être toujours être vers la source de lumière naturelle. Quand vous attaquez une nouvelle zone, chevauchez la précédente.
Croiser ou pas, il y a deux écoles. Par expérience, je ne croise pas un plafond avec une surface plane. En revanche, un plafond avec des irrégularités, à crépis par exemple, je croise afin que la charge de peinture pénètre dans les interstices.
Je préfère les plafonds en peinture mate pour l'aspect velouté, vous affirme Henri
Là encore, c’est une affaire de goût comme je vous l’ai évoqué au début.
Quant à Pierre, il vous dévoile:
Une sous-couche s'applique sur un support de plâtre nu. Sinon, j'applique directement la première couche de peinture. Je mets obligatoirement 2 couches en respectant le temps de séchage. Il ne faut pas croire aux peintures monocouches, c'est-à-dire une couche suffit, mon oeil!
De mon côté, je suis conquise par les sous-couches. Elles préparent les murs (anciens, poreux ou neufs), et permettent de bien recevoir les peintures. Ces dernières glissent mieux: moins de surcharge et de gaspillage. Avec au final, un rendu impeccable. C’est comme si j’ai mis trois couches couvrantes!
Je commence souvent très tôt quand j'ai une grande pièce à peindre. Car, le travail une fois commencé, doit être fini. Je ne fais pas de pause repas car les démarcations se verraient par séchage au moment de mon arrêt et la reprise en peinture.
Je projette une lumière rasante au plafond qui me permet de faire la distinction entre ma peinture fraîche, ultra brillante, et l'ancienne peinture terne. Je repasse donc au rouleau les parties manquantes de brillance.
Ce sont des combines que j’utilise continuellement. Objectif: vous rendre la tâche plus facile.
Votre peinture est composée de traitements, de corps lourds se déposent au fond du pot. Pensez donc à bien mélanger avant de verser tout liquide dans le bac. Pour cela, utilisez:
Au dernier passage sur le plafond, je vous conseille d’exercer une pression régulière sur votre rouleau pour l’ensemble de la surface. C’est la vraie garantie d’un plafond sans trace. Simple et efficace. Et pourtant, ce n’est pas évident car vous vous fatiguez vite avec la tête plaquée au ciel: vous perdez de la force dans les bras. Alors, maintenez votre rouleau, sans serrer fort afin de gérer votre énergie. Car, vous devez finir votre plafond sans interruption, l’assurance d’un passage sans trace.
Ce torchon à portée de main vous permet de rattraper toute coulure: essuyer le surplus de peinture qui accidentellement se dépose sur votre mur, par exemple.
Entre deux couches, vous protégez votre rouleau dans un sac en plastique – propre et transparent – à nouer/fermer avec le manchon à l’extérieur. Chassez au maximum l’air. Cela évite que votre peinture sèche et laisse des écailles. Avec ce mode de protection, vous pouvez la reproduire sur 5-6 jours.
L’étape préparatoire, vous avez compris, conditionne le rendu final de votre peinture. C’est parfois un chantier en soi qu’il vous convient, à l’aide de ce mémo proposé, d’estimer facilement son état et de vous organiser efficacement. Vous allez ainsi passer moins de temps la tête en l’air à peindre votre plafond: appréciez les astuces expertes que Henri et Pierre vous ont livrées. Au final, vous poserez vos yeux sur ce travail avec fierté!
Photos: Cathy, Maria et Cecile Nguyen
Et vous?
Comment avez-vous peint votre plafond? Partagez votre expérience dans la partie commentaires ci-dessous !
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Super article, merci Cécile. Je crois que je vais profiter de l'été pour attaquer le plafond de ma cuisine...
Merci, beau projet Agnès😉 J'ai le même chantier. Comme il y a un travail pour désencombrer (stockage), cela me freine ces derniers temps :-(